RITUEL D’OUBLI

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RITUEL D’OUBLI(Opus 17)
septembre 196833'Musique mixte
Ars nova dir. M.Constant

Notice

Notice en 1968 :

Quelques aperçus sur l’œuvre :
• La fonction musicale est à l’homme ce que sont leurs cris aux animaux, non pas tant langage qu’exorcisme, et appel.
• Entre un cri de singe et un cri d’orchestre il n’y a d’autre frontière que des préjugés.
• Le pouvoir d’Orphée ne signifie pas que les bêtes aiment la musique religieuse, mais que la musique est la voix naturelle de l’homme, plus vieille que tout langage, et qui le relie au monde. La raison, plus les sortilèges.

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• Rituel d’oubli est une anabase. Son amnésie est reconquise.
• Le discours, la raison, vit par la mémoire, et c’est par elle que se construit le Moi, mais le désir de vivre se nourrit d’oubli.
• Éléments : L’eau (mer, piscine…)
Le feu (flambée d’herbes sèches…)
Le vent (rhombe, Bretagne…)
La guerre (combats de rue, chasse en Sologne…)
• Êtres vivants : Insectes (abeilles, cigales, criquets…)
Amphibiens divers
Oiseaux (calao, perdrix rouge, poussins…)
Mammifères (lion, poney…)
Hommes : Pikygi, indien Guayaki récitant un mythe
Kiepja, dernière rescapée du peuple Selk’nam, dont la langue est morte avec elle (Terre de feu).
• Rituel d’oubli est la première de mes œuvres tentant d’intégrer des sons bruts enregistrés à une écriture d’ orchestre.
F-B.Mâche

Instrumentation

2 fl., 2 cl-picc., 2 cl., 1 cl-b., 2 bsn., 1 c-bsn., 3 trp., 3 trb., 1 trb-b., 3 perc., sons fixés

Création

11/06/70 Strasbourg, Palais des Fêtes, (Ars Nova dir. M.Constant)

Éditeur

Salabert

Commanditaire

commande de l'État

Dédicataire

Marius Constant

Disques

Imagerie

Kiepja, la dernière locutrice Selk'nam, dans sa jeunesse
Kiepja, la dernière locutrice Selk'nam, dans sa jeunesse / Kiepja, the last Selk'nam speaker, in her youth

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