Notice
En 2000, les Percussions de Strasbourg m’ont proposé de participer à un projet de collaboration avec le Ju Percussion Group de Taïwan, et j’ai aussitôt accepté. Au cours d’un voyage sur place, en février 2001, nous avons défini les modalités de cette collaboration franco-chinoise : une heure de concert confiée pour moitié à un Français, et pour l’autre moitié à une Chinoise, Chien Hui-Hung . Comme nous étions dans l’année du Serpent, et que le projet impliquait 12 musiciens, j’ai eu l’idée de l’appeler Les 12 lunes du serpent. Deux saisons,- soit six “lunes” – ont été confiées à chaque compositeur, et pour ma part j’ai opté pour le printemps et l’automne, qui peuvent aussi se jouer comme des pièces autonomes.
L’automne du serpent s’écarte du naturalisme précis et extrême de l’autre saison, pour s’inspirer plus abstraitement d’une certaine vision globale de l’automne. Ce n’est pas la saison romantique, avec sa sombre exaltation et la menaçante intrusion de la mort, qui colore cette musique, mais plutôt un accomplissement analogue à celui qu’évoquait l’Antiquité : l’opulence foisonnante des fruits, et une euphorie peu à peu apaisée.
Instrumentation
12 percussionistes dont 2 aussi pianistesCréation
1.12.01, Grenoble, Festival Les 38èmes Rugissants, Percussions de Strasbourg et Ju Percussion Group
Éditeur
DurandCommanditaire
commande de l'ÉtatDédicataire
Percussions de StrasbourgDisques
Textes
critique Automne