LA TRAVERSÉE DE L’AFRIQUE

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LA TRAVERSÉE DE L’AFRIQUE(Opus 54)
Juin 198522'10Spectacles

Notice

Musique conçue pour un spectacle de l’Atelier lyrique du Rhin sur un texte d’Eugène Savitzkaïa , La traversée de l’Afrique a été entièrement réalisée sur un synthétiseur Kurzweil 250. C’est dans une Afrique imaginaire qu’il s’agit de se promener, étape après étape. Comme disait Jean Genet  : « Au fait, c’est de quelle couleur, les Nègres ? ». Ni sérieuse ni légère non plus, l’œuvre échappe en outre aux catégories de l’instrumental et de l’électroacoustique, en participant de l’une et de l’autre.

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Commentaire
Comme pendant toute la décennie 1980, j’explorais ici la possibilité de cumuler les avantages de l’écriture instrumentale, plus souple, plus humaine et plus diversifiée, avec ceux des sonorités électroacoustiques, qui ont constitué un important enrichissement de la palette du compositeur. Dans cette perspective, l’échantillonneur demeure l’outil principal, qui lui permet de créer sa propre lutherie et d’en confier l’usage à un claviériste vivant. J’étais moins enclin à utiliser les synthétiseurs, aux sonorités plus stéréotypées. Toutefois, certains d’entre eux, comme celui que j’ai utilisé dans Iter memor et dans cette œuvre, présentent des traits qui les rapprochent des échantillonneurs, lorsqu’ils resynthétisent des timbres d’origine acoustique. L’idée d’une Afrique fantasmée, comme celle d’un Raymond Roussel, s’accordait assez bien avec ce clavier qui permettait, entre autres, d’exploiter de façon virtuose des sonorités de percussion. La mise en scène de Pierre Barrat soulignait judicieusement l’utopie de ces voyageurs immobiles, qui ne traversent que des paysages mentaux.

Instrumentation

sons fixés

Création

28/08/85 Buenos-Aires, Teatro Colón

Éditeur

Commanditaire

Atelier lyrique du Rhin

Dédicataire

Disques

Textes

Imagerie

Vidéos