Notice
Après Styx (1984), Léthè (1985) et Éridan (1986), Achéron reprend le symbolisme des fleuves de l’Hadès grec, cette fois à l’occasion d’un hommage à la mémoire de Iannis Xenakis, à qui j’ai aussi dédié la même année Melanga, pour gamelan javanais, voix et échantillonneur.
Pour cette courte pièce, j’ai découvert, grâce à Daniel Ciampolini, un instrument de percussion récemment inventé aux Etats-Unis, et commercialisé sous les noms de spring coil ou spring drum. C’est un tambour construit comme les tambours à cordes, mais où la corde attachée au centre de la membrane est remplacée par un ressort d’acier fin et long. On le joue de différentes manières, qui produisent des résonances graves très prolongées, d’une noirceur caverneuse bien accordée à l’humeur funèbre du début et de la fin de l’œuvre. La section centrale au contraire déploie le timbre violemment étincelant du glockenspiel.
Instrumentation
1 piano, 1 percussion (tambour à ressort, timbale, glockenspiel)Création
23.5.02 Radio-France Dimitri Vassilakis et Daniel Ciampolini
Éditeur
Commanditaire
Commande d’Opus centrum et délégation grecque à l’UnescoDédicataire
à la mémoire de I.XenakisDisques
Textes

Critique – Achéron