Notice
Après avoir revisité en 2019 la cornemuse des Grecs du Pont dans Gaïda, j’ai voulu l’année suivante travailler de la même manière sur l’admirable tradition basque des txalapartas. Après la dimension mélodique, c’est celle du rythme qui est ici en cause. Par le montage de sections différenciées, par le changement des accents, des timbres et parfois des tempi, j’ai fait, grâce à la norme Midi, un travail d’arrangeur. Celui-ci a quelque ressemblance avec celui des créateurs traditionnels à Bali ou en Bretagne, pour qui l’innovation n’est jamais coupée de leurs racines. La différence est que, bon gré mal gré, mes racines comme celles de la plupart de mes contemporains, ont désormais la dimension du monde, et que les variations (en basque Aldakuntzak) par lesquelles j’exprime mon admiration sont fatalement teintées d’un peu de nostalgie.