Notice
Un croquis n’a en général ni la complexité des lignes ni la subtilité des couleurs. Il note plutôt sommairement l’essentiel d’une idée susceptible d’être développée dans des compositions picturales plus élaborées. Il peut toutefois revendiquer un avantage : la spontanéité du geste, liée à l’improvisation, à condition bien sûr qu’elle ne bavarde pas complaisamment. La linéarité « mélodique » lui convient mieux que la polyphonie, qui a davantage besoin de clichés pour inventer une narration. Les douze croquis de ce recueil sont presque tous empreints de cette linéarité qui enchaîne des notes et des clusters, des accents et des silences, comme autant de lignes minces ou épaisses, mais toujours foncièrement monophoniques. C’est sans doute un usage mineur du piano, qui à vrai dire est resté plutôt rare après l’éblouissante richesse des polyphonies pratiquées depuis le Romantisme. La partition de ces douze croquis, est un simple keepsake livré au public comme témoin d’une cure de sobriété en période de pandémie.
Soirée, Interview, Forge, Couleurs, Ombres, Dunes, Songes, Minuit, Gouttelettes, Déclin, Robots, Aube se prêtent sans réticence à un ordonnancement différent ou seulement partiel.
Instrumentation
piano soloCréation
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Croquis, détails